22 ans lors de la signature de la pétition du 01/07/1957, revendiquant un profit excitabilité sur l’exploitation du pétrole de leur sous-sol.
Le plus jeune d’entre eux. 22 ans lors de la signature de la pétition du 01/07/1957
Chez l’Oroungu aussi : « Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » a du sens. Corneille, in Le Cid (1636), voulait exprimer le fait que le talent et les dons innés n’ont pas besoin d’attendre les années de maturité pour s’exprimer.
Fils de Ondèno Jacques yi Pékouè et de Azizè Germaine yi Ndjawanié. Le clan de son père (Mbouwé yi Rériè), c’est Ekamamou n’Ayandji (ne mange pas la citrouille, c’est leur Totem). Et, celui de sa mère (Mbouwé yi Nguiè), Ayendjé ni Nkombaya. Il était donc de coutume Orungu. Il a grandi dans une fratrie de quatre frères et deux sœurs. Aujourd’hui, il ne reste qu’une sœur appelée Nkoma Sylvie, la veuve Mongarina, elle habite à Louis (Libreville).
Il rencontre celle qui deviendra son épouse en 1958. C’est la belle et charmante Elouka Georgette Annette, arrivée à Port-Gentil en 1958, venue passer les vacances chez son frère aîné. Elle n’est plus jamais repartie à Lambaréné. Ils résidaient tous au camp, appelé aujourd’hui Roger Buttin.
À cette époque, il était comptable à la SPAEF (devenue Elf-Gabon puis Total-Gabon). Or, elle devait aller étudier à Libreville, sa rencontre avec Jacques a certainement dû bouleverser ses plans. Elle décide alors de faire une formation de Secrétaire-Dactylographe. Après l’obtention de son diplôme, elle intègre, l’Hôpital Général de Port-Gentil. Elle est affectée au Service des Grandes endémies où elle y consacrera toute sa vie professionnelle jusqu’à sa retraite.
En 1967, Jacques s’en va travailler à la société British Petrolum (BP) à Ndjolé, comme Gestionnaire des comptes. Il revient sur Port-Gentil en 1972. Il réintègre ELF-Gabon au Service Achats-Approvisionnements, jusqu’à son départ à la retraite en 1994.
Ils vécurent plus de 30 ans de vie commune. Et vingt ans après leur mariage coutumier, Jacques épousera Georgette Annette à l’Etat Civil en 2008. De cette union, naitront neuf (9) enfants dont sept (7) garçons et deux (2) filles. Ambourouet Jacques fait partie des notables de la commune de Port-Gentil. Chef du Canton Océan à Ondimba en 1998, il y restera durant près de trois ou quatre ans. Malheureusement, il ne terminera pas son mandat à cause de la maladie, devenue quasiment son compagnon dans les derniers jours de sa vie.
Bel homme éloquent, il a connu un franc succès auprès des femmes, ma mère n’y prêtait pas trop attention. Il aimait jouer au football, il était vif et rapide. Il appréciait la danse et aimait écouter la musique classique, ce qui le rendait célèbre auprès de la gent féminine. Un vrai Oroungou, il affectionnait faire des parties de pêche avec ses amis. C’était un champion, rigoureux et brillant dans ce qu’il entreprenait, un homme brave,
courageux. Ce qu’il a légué comme héritage à ses enfants, c’est la passion de la pêche et du travail bien
fait.
Source : Veuve Ambourouet et sa fille Nicole Ambourouet.
Récit collecté et transcrit par Igamba Joël Paul.