Ses combats

Il exècre l’occupation coloniale avec sa domination, qu’il vit comme une mise sous tutelle, une emprise totale. Celle-ci est insupportable.

Or, OIB a besoin d’espace pour « respirer, vivre », il a besoin de marge de manœuvre pour penser le devenir de son peuple et proposer une ligne d’action car il connaît les causes de la décadence de son pays et de son peuple.

« La conquête des terres a fait place à celle des esprits ».

• Son rejet de la discrimination : « En notre sens, il n’y a pas de politique indigène, mais une politique française, une idée, une âme, un idéal français à planter, à cultiver, à rehausser aux colonies ; un horizon du rayonnement de la nation française à élargir ; un progrès humain à la réalisation duquel tout homme se doit de collaborer »,

Le rappel récurrent de son statut traditionnel et sociétal (1956-1962 : membre tribu des anciens rois du Cap-Lopez)

« Les institutions politiques et sociales actuelles ne paraissent pas opposées aux devoirs d’amicales reconnaissance envers les descendants de ceux qui furent à l’origine de la souveraineté française ici pour en avoir posé les fondements.

• La réappropriation de la culture de son peuple.

Ce qui passe par la connaissance de son histoire, de ses us et coutumes et la pratique de la langue Orungu. D’où le souci de circonscrire : « l’âme du peuple Ombèkè ».

• L’appel indirect aux intellectuels à mettre comme lui, descendant de famille royale, leur savoir au service de la cause du peuple.

• La défense des intérêts des Orungu : spoliation des terres, l’exploitation du pétrole sorti de la terre de ses ancêtres.

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